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Men in Black 3
Culture Geek

Men in Black 3

Retour en 1969 pour sauver K… et le monde !

Malgré ses quatorze années de métier, l’exubérant agent J a encore beaucoup de choses à apprendre. Notamment sur son partenaire, le taciturne agent K, véritable dinosaure des Men in Black dont les nombreuses et héroïques missions ne se comptent même plus.

Pas étonnant avec un tel passé que celui-ci le rattrape parfois. Et quand cela implique de dangereux criminels aliens, le résultat est rarement plaisant. Fraichement évadé de la prison lunaire où il était retenu prisonnier depuis un demi-siècle, Boris l’Animal est bien décidé à se venger de celui qui lui a couté son bras gauche et un demi-siècle de son existence. Plutôt que d’affronter un K vieillissant, il va parvenir grâce à un dispositif de voyage dans le temps à revenir en 1969, et à tuer K avant que celui-ci ne l’arrête.

Mais s’il n’est qu’un tout petit engrenage dans le grand dessein cosmique, K n’en est pas moins un engrenage important, comme va vite le découvrir le monde privé de ses talents. En effet, sans sa Némésis pour l’arrêter, Boris va bientôt parvenir à rayer la Terre des cartes stellaires. Seul être humain à se souvenir de son co-équipier, l’agent J va suivre la trace temporelle de Boris et collaborer avec le jeune K de 1969 pour arrêter le criminel Boris avant qu’il ne soit trop tard.

Une résurrection inattendue du duo d’hommes en noir

Dix ans après la sortie d’un second opus qui déjà s’essoufflait, le retour inopiné des agents J et K tient certainement plus de l’appât du lucre que du miracle artistique. Juste assez vieux pour rendre nostalgique sans être encore passés d’époque, les Men in Black comptent sur leur charisme d’antan magnifié par les souvenirs.

Will Smith et Tommy Lee Jones enfilent donc une nouvelle fois leurs lunettes et costumes noirs, rejoints cette fois-ci par Josh Brolin (Planète Terreur, Jonah Hex, …) incarnant un agent K rajeuni d’un demi-siècle. Si Barry Sonnenfeld, à la réalisation, aura su conserver sa place les trois épisodes durant, Lowell Cunningham, scénariste du premier diptyque, a finalement cédé la sienne à Ethan Cohen (Idiocracy, Tonnerre sous les tropiques, …). Un choix payant, puisque malgré des craintes bien avouables, le film s’en sort honorablement sur ce point.

Divertissement à visée mercantile exclusivement, Men in Black III parvient néanmoins à nous prendre à son jeu. Il est facile en effet de retomber sous le charme du duo d’agents cosmiques, d’autant que, pour le prix de deux, c’est finalement trois acteurs qu’on nous sert. K, jeune ou vieux, donne en contrepoint la réplique à un Will Smith toujours aussi exubérant, et, plutôt que de se concentrer sur son bestiaire intergalactique, pourtant toujours aussi fourni, c’est finalement sur les différends (bien superficiels) et les points communs (plus profonds qu’on ne le croit) de J et K qu’a choisi de se pencher le film.

Visuellement plaisant (la course-poursuite en moto monowheel est particulièrement sympathique), ce troisième volet fait la part belle à ses héros sans négliger son scénario. Alors que la plupart des suites s’avèrent souvent source de déception, comptant par trop sur le nom de leur prédécesseur pour vendre, Men in Black III parvient à donner au spectateur ce qu’il était venu chercher. Un bon divertissement, somme toute, qu’on ne regrettera pas d’aller voir.

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